En développement
Écran Social travaille actuellement sur plusieurs longs-métrages de fiction, mais nous sommes aussi attachés aux projets imaginés dans d’autres formats et souhaitons ainsi défendre la diversité d’une production audiovisuelle de qualité. En ce sens, Écran Social travaille avec des talents actifs dans le documentaire unitaire, la série documentaire, la série de fiction ou encore la web-série.
Nous pouvons également citer un projet qui verra le jour prochainement, en collaboration avec l’association La Main Tendue, et qui portera sur les notions d’écoute, d’empathie et sur les questions éthiques liées à l’anonymat.
« JOBS » (titre de travail)
Ce projet de Thomas Queille s’inscrit dans notre agenda pour la rentrée 2019. Cette web-série suit les pérégrinations de Steve, un chômeur de 25 ans qui arrive en fin de probation et qui passe en revue avec un ami les différents métiers auxquels il a pensé pour sa reconversion. Il s’agit d’une série humoristique de 25 épisodes de 3’30. Chaque épisode présente de manière décalée un métier connu ou alors insolite. Du cahier des charges en passant par les horaires, les avantages, les inconvénients et parfois les risques, « JOBS » se sert des clichés dont sont victimes ces métiers pour mieux les renverser et ainsi sensibiliser le spectateur qui – comme tout le monde au moins une fois dans sa vie – s’est déjà plaint de sa propre condition professionnelle. Ce projet sera propice à l’élaboration d’outils pédagogiques autour des différents métiers et destinés principalement aux écoles.
« Société 2.0 » (titre de travail)
Parmi les autres projets de séries d’EcranSocial, nous avons également un projet de série TV documentaire créée par Damien Molineaux. Il s’agit de « Société 2.0 » (titre de travail) qui propose de parcourir les initiatives citoyennes de la région en faveur de la préservation de la planète, avec une emphase particulière sur les projets d’économies d’énergie. Cette série entend s’appuyer sur les connaissances de spécialistes en la matière (ingénieurs, climatologues, architectes, agronomes, etc.), tout en privilégiant la vulgarisation de l’information pour toucher un large public. Il va sans dire qu’une production audiovisuelle abordant les problématiques écologiques est à même de fournir une matière première aisément exploitable pour la création d’outils pédagogiques de qualité à destination du plus grand nombre.
Le dernier Sarrasin
Prochainement, Écran Social travaillera également sur un projet de série de fiction, écrite et réalisée par Mauro Losa ; en l’occurrence série historique intitulée « Le dernier Sarrasin » située dans les montagnes du Valais autour de l’an 1000. Ce projet d’envergure, traitant des prémices des croisades à travers le prisme de l’union impossible d’un sarrasin et d’une jeune noble locale, permettra de sensibiliser la jeunesse au passé tumultueux de l’Europe médiévale et aux origines de la diversité de sa population.
Deaf Island
Par ailleurs, Écran Social s’intéressera, à travers le projet de long-métrage de Bartek Sozanski « Deaf Island », à la vie paisible d’une petite île dans l’Atlantique secouée par une série de meurtres. « Deaf Island » aborde les défis majeurs auxquels notre planète est confrontée aujourd’hui, notamment la montée des extrémismes, la question de l’immigration et la remise en question de la collectivité et du langage, à travers une approche innovante, celle d’un thriller psychologique. Une communauté de personnes sourdes s’est retirée sur une île afin de fonder une société plus juste. Autrefois victime d’ostracisme, elle est aujourd’hui prête à tout pour préserver son statu quo. Ce film entend questionner les mécanismes de la peur qui alimentent l’exclusion, ainsi que l’utopie d’une autarcie comme garantie de prospérité.
L’Ordre des femmes
Enfin, Écran Social participera également à « L’Ordre des femmes », un autre projet, dont le format reste pour le moment à déterminer, librement adapté par Jean-Philippe Uldry et Daniel Cordonier, à partir du livre éponyme de ce dernier. On se concentre ici sur l’identité masculine et féminine, le mensonge et la vérité dans la relation amoureuse et le sexe comme idéal d’appartenance. La création au XVIIe siècle de l’Ordre par Antoinette de Salvan, celle qu’on a aussi appelée la muse d’Albi, avait pour but de transmettre au monde la sagesse féminine. L’établissement de cette secte était basé sur l’idée que les femmes valent mieux que les hommes et le développement du scénario montrera l’évolution des personnages par rapport à cette conviction. Par la suite, des outils pédagogiques autour des questions d’égalité pourront voir le jour, ainsi que des ateliers de formation continue sur les théories du psychiatre suisse Carl-Gustav Jung, lesquelles ont été le moteur du livre.